de nica le Sam 18 Avr 2015 06:27
effectué une écoute comparative entre des fichiers téléchargés dff sur le site channel classics et pcm. Pourquoi Channel classics: parce que c'est un des rares sites où l'on peut télécharger du vrai dsd sans bidouillages. Premières observations: pas donné le prix des fichiers dff... second constat: gare à la durée du téléchargement. L'écoute comparative a été réalisée sur des symphonies de Mahler, dans lesquelles Ivan Fischer excelle (la 2è notamment), et également le château de Barbe-Bleue de Bartok, tjrs dirigé par Fischer.
Fichiers téléchargés sur Mac avec lecteur Audirvana, puis écoutés sur le dac d'un Marantz 8005 (autant la partie lecture cd de cette bécane me laisse froid,autant le dac est un petit bijou), préampli Hegel P20, amplis Plinius sb 301+ B&W sa 1000, enceintes B&W série CT 700 (pour les B&W, il s'agit d'une réalisation propre avec des 7.5 et des ct sw15, les sub agissant comme des voies graves et non en mode sub. Un truc de ouf à accorder, mais résultats grandioses en hi-fi. Une association unique et confidentielle, ne connaissant pour ma part personne qui s'y soit risqué. Le plus complexe étant évidemment l'association entre les amplis B&W et les fréquences de coupure avec les CT 7.5).
Résultats d'écoute: le naturel apportés par les prises de son en dsd est indiscutable, le respect des timbres est plus marqué, pas de dureté constatée dans les grandes masses orchestrales, on retrouve ce côté analogique propre au vinyl, avec une dynamique littéralement explosive. Mais les fichiers pcm font mieux que se défendre, et les différences sont finalement assez subtiles. Restitution plus "numérique" sur les fichiers pcm certes, mais il faudra un système hdg voire très hdg pour en tirer tout le jus.
Conclusions pour ma part: même si les fichiers dsd apportent un réel plus, çette technologie reste assez coûteuse, outre un catalogue réduit à peau de chagrin. L'écoute apporte un côté plus naturel. Mais tout devra être à l'avenant.
Marc, ancien revendeur high-end.
Au concours du matériel, c’est moi qui ai la plus grosse.