http://www.dimedia.com/sp16400984--fiche_sp.html
Une histoire de la musique enregistrée vue par le côté technique et surtout philosophique par rapport à la restitution véritable.
Un bouquin pas trop bien écrit (ni traduit), un point de vue un peu trop américain et qui traite essentiellement de la musique « populaire » dans le bon sens du terme.
Mais qui apporte son lot de réflexions sur notre hobby !

En deux mots, c’est l’analyse de ce qui s’est passé à chaque invention majeure dans l’enregistrement (Cylindre, disque, bande, multipiste, échantillonnage,…) par rapport à l‘utilisation qui en découle.
Et en même temps, la constatation de la dégradation de la qualité de « présence » de ces enregistrements au fur et à mesure que les possibilités offertes évoluent dans l’autre sens.
Et bien sûr, l’influence financière sur la production et celle du marketing sur la qualité en restitution.
Au final, malgré l’évolution des filières d’enregistrement, la qualité (en termes de restitution fidèle) n’est plus nécessaire puisqu’au plus haut niveau (Radios et marché du disque) on considère que ça doit aller fort pour être entendu dans les voitures (Guerre du volume) et de toute façon ne pas avoir de dynamique (la nouvelle génération écoute avec des écouteurs de m… ou des enceintes d’ordinateur)...

Beaucoup d’exemples, d’arguments et une histoire fouillée de la technologie apportent cependant un côté « détaché » au livre.
Pas de parti pris pour le numérique ou l’analogique.
Une vision claire de ce qui s’est passé.
Une mise en question de l’auteur vis-à-vis de ses propres affirmations concernant la compression numérique du signal par exemple.
C’est une approche peu courante de la vie de la musique et de la « vérité » dans la reproduction.
