Et oui, dans ma recherche de la qualité sonore, je continue à aller au concert plutôt que dans les salons !
Donc hier soir, je suis allé voir et surtout écouter Maxime au Cirque Royal.
Comme pour Julien Clerc, j'étais placé en face de la scène, au balcon.
Donc, je peux déjà dire que c'était identique au niveau de l'image sonore.
Au niveau instruments, très acoustique.
Une contrebasse, des percussions, piano, orgues et guitares acoustiques.
Pas de batterie, de guitares électriques ou de synthé.
Pour le répertoire, un survol des meilleurs anciens et la découverte des meilleurs nouveaux.
Au niveau de l'interprétation, l'adaptation au format acoustique nous à donné de beaux moments.
Des rhytmes latinos sur des oeuvres qu'on connaissait plus rock.
Un très beau travail du contrebassiste qui passait de la corde pincée à la corde frotée.
Un guitariste en soutien de Maxime qui lui même n'a plus grand chose à prouver.
Un claviériste discret mais avec un jeu très riche.
Et le percussionniste qui virevoletait entre ses tambours et ses cymbales avec une belle palette dynamique.
Bon d'accord, Maxime n'a plus tout à fait les possibilités vocales de ses débuts.
"A qui la faute" de "son frère" ne passe plus dans les aigues.
Mais, seul à la guitare, il reste quand même très riche dans son partage avec son public.
Maintenant " Le Son" avec un grand "S".
Et bien, pas de secrets, la sono est la même pour lui que pour Julien Clerc et Serge Lama ! J'ai enfin compris.
Les modes ont changé et le cahier des charges des artistes est un peu différent. Ce sont de plus en plus les salles qui s'équipent à "demeure" de la sono.
Beaucoup d'avantages :
- la sono est calibrée pour la salle (surtout en termes de dispersion).
- les artistes ne doivent plus engager du personnel et le faire tourner.
- le matériel est en meilleur état
- les contraintes de temps d'installation et de démontage sont réduites
....
Et au niveau cahier des charges justement, seules quelques marques sont reconnues ce qui sécurise le travail de l'ingé-son.
Au cirque, si j'ai bien vu, l'ensemble est en "d&b technologies".
Ce qui veut dire que la couleur sonore devrait être la même pour tous ?
Et bien non, hier soir la sonorité globale n'était pas du style B&W mais plutôt JBL.
Tout était bien sec, pas agressif mais pas trop arrondi.
Pour Julien Clerc par exemple, on était dans le dynamique plus gras (style variété).
Et donc, non seulement on prouve à nouveau que la sonorisation peut être hifi.
Mais :
1- la correction de la sonorisation pour s'adapter au lieu est de plus en plus maitrisée.
2 -la correction (colorisation) du message est tout à fait possible en fonction du résultat voulu.
Le résultat sert vraiment l'artiste et son public.