de Naturel le Lun 3 Avr 2017 16:28
Même si j'ai découvert Sting et commencer à écouter Police à la fin des années 70, je ne l'avais jamais vu en concert.
Ce fut donc une première pour moi, hier soir.
Pas de mise en scène tapageuse, ou d'effets exceptionnels, mais un joli plan de scène où la convivialité semble avoir été choisie comme fil conducteur.
Lors de notre entrée dans la salle de 8000 place, à notre grande surprise, se trouvait sur la scène un guitariste qui jouait et chantait un morceau de Sting. Première réflexion de mon épouse : "waouh, il le fait bien !" Tellement bien qu'à mieux y regarder, c'était Sting lui même qui accueillait les spectateurs, chez lui, à la manière d'un maitre de maison qui accueillerait les convives à la maison.
Le morceau terminé, Sting présente un second artiste qu'il présente comme son fils ainé. Il nous offrira deux morceaux originaux joués et chantés seul avec sa guitare électrique, un peu à la Jeff Bucley. Joli !!
Une fois terminée cette courte et convaincante prestation, Summer "junior" présente le groupe qui fera la première partie. Dans mon souvenir, une pop de qualité. Durant le dernier morceau présenté par le groupe assurant la première partie, Sting et son fils ont rejoint la formation en tant que choristes.
Quelque minutes suffiront à l'équipe pour transformer la scène pour la prestation de Sting.
Le band de Sting se compose en partie de musiciens qui participaient au groupe qui assurait la première partie du spectacle. Son fils fait également partie de la troupe en tant que choriste. Ce dernier reviendra même, spécialement présenté par papa pour assurer seul, un hommage à David Bowie sous la forme d'un cover revisité de Ashes to Ashes.
Durant deux heures, soit avec tout l'orchestre, soit seul à l'acoustique, Sting nous propose un promenade parmi certains de ses plus grands succès, tant de l'époque de Police, que de son répertoire solo. La voix est super en place, le jeu est sans faille, ça sonne, tantôt, rock, tantôt, plus jazz, mais toujours terriblement Sting. C'est bon, c'est bien fait, et malgré le challenge impossible que représente l'acoustique de Forest National, le son est bon et le niveau écoutable sans bouchons et sans se faire de tord.
C'est la première fois que je voyais cela à Forest, mais la console était placée dans le public, presque au milieu du parterre, entourée de barrière, mais au cœur du public.
Nous avons passé un excellent moment et je suis convaincu de retourner voir Sting si il repasse dans une salle de taille "raisonnable". J'admets, que les festivals et les foules de plusieurs dizaines de millier de spectateurs, je n'aime pas...
Dans toute chose il y a une faille.
C'est ainsi qu'entre la lumière.
Leonard Cohen