de Naturel le Sam 8 Juin 2013 00:34
Bonsoir à vous tous. En effet, je partage tout à fait ce sentiment. Très agréable moment ensemble. Nous avons même été une dizaine se membres du forum à un certain moment. Des écoutes variées, du démat et même quelques bandes master proposées sur le Nagra D2.
Sans défoncer des portes ouvertes, je pense que cette écoute à encore et toujours mit en évidence l'importance de la qualité des enregistrements. Merci à jpspock d'avoir proposé la 11ème plage du deuxième disque d'un live de Cream, quelle ambiance de salle, quelle belle énergie. Pour les amateurs de blues, c'était incontournable.
Je partage l'avis de VEYS (que je regrette de ne pas avoir croisé...), une écoute que j'ai envie de qualifier de "toute simple" tant elle restitue avec force et vigueur, mais sans artifice, la musique telle qu'elle est. Je reste sur cette idée que l'Alexia me fait redécouvrir quelque chose que je ne retrouve plus depuis deux décennies, à savoir un vrai grand, gros grave. Je pensais que cette partie de la restitution avait disparu des prétentions des constructeurs depuis que l'écoute est devenue plus chirurgicale et les enceintes plus petites. Ici, sa sonne, ça envoie, sa pousse, sur du rock, du moderne, de l'électro, sur du classique (l'orgue, mon dieu) et étonnement, même sur un Cabrel, chaque instrument acoustique, a sa place, a du poids, de la matière.
Je suis d'accord, une écoute simplement musicale, je vais dire simple, tellement elle semble évidente. Tout passe, sans donner le sentiment d'avoir de réelles limites, ni dans le bas, ni dans le haut du spectre.
Décidement, non, je n'aime pas le travail réalisé sur la numérisation de certaines œuvres. Money des Floyds, m'a semble plat, sans relief, triste.
Par contre, Sting en prise directe au Festival de Montreux, sur bande digitale, restituée par le Nagra D2, quelle sensibilité, quelle émotion, quelle justesse, quel artiste !
Je dois dire que ce moment me laisse un souvenir, enthousiaste.
Dans toute chose il y a une faille.
C'est ainsi qu'entre la lumière.
Leonard Cohen