Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

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Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede Naturel le Sam 31 Mar 2012 11:59

Bonjour,
je ne sais pas ce que vous en pensez, mais bien au delà des choix de machines, il m'arrive de plus en plus souvent de voir les enregistrements et leur qualité comme ennemis public numéro un de la restitution sonore.

Mais où sont le rendu, les timbres, le réalisme, la fraicheur et la proximité ? Les enregistrements en deviennent plus conceptuels que réels.

Sommes nous en route vers 'l'electroencephalogramme plat musical" ? Et si les studios laissaient le son tranquille, juste pour voir, heu,... juste pour entendre ...

C'est mon coup de blues du week-end que je vais tenter de guérir à grands coups de disques sélectionnés. :( ;)
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Re: Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede ThL le Sam 31 Mar 2012 14:40

ne serait-ce pas parce que nos installations sont de trop bonne qualité ? :?

En effet, ceux qui utilisent le MP3 ne doivent pas se plaindre...

Je me suis fait la même réflexion en écoutant DD Bridgewater: sur le CD 'J'ai deux amours", il y a une chanson avec un souffle comparable à celui que j'avais avec les vinyles sur une installation "bon marché"!

:idea: Il faudrait donner un label ou un nombre d'étoiles sur chaque CD pour informer l'acheteur de la qualité de l'enregistrement.
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Re: Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede tokyomontana le Sam 31 Mar 2012 18:15

Pour retrouver les joies de sons non aseptisés par les studios des grosses productions, il faut prendre le temps de découvrir les enregistrements à domicile ou dans les studios Bruxellois :-). A nouveau il faut se tourner vers des petits groupes (ou interprètes) peu fortunés qui souvent bricolent dans leur coin pour nous sortir des albums qui donnent un peu de frisson, d'âme. Ou alors des puristes un peu fêlés style Jack White. Encore une analogie gastronomique (enfin plutôt vinicole), il faut sortir des sentiers battus du sieur parker qui avec quelques oenologues obligent les vignerons à produire des vins standardisés pour découvrir de petits passionnés qui nous offrent des vins de caractère. Il faut donc sortir des productions des majors qui utilisent les mêmes studios et les mêmes ingénieurs du sons pour nous fourguer des productions de masse calibrées aux oreilles de la majorité (qui plus est effectivement à destination de lecteur mp3)...
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Re: Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede Naturel le Sam 31 Mar 2012 18:50

Personnellement, l'émotion prime. A la limite, le souffle m'importe peu (ou pas trop). Malgré tout, les majors éditent aussi des artistes de qualité.

Peut-être les grosses production "huilées" ont-elles des habitudes et des processus trop pré-établis.
Finalement, des pré-amplis particulièrement transparents, des micros de qualités placés avec intelligence, un mixage "sur la pointe des pieds", éventuellement un soupçons de compression, mais surtout capter la musique comme elle se joue, en groupe, dans une ambiance, avec la possibilité de ressentir l'humeur de la salle et du lieu. Un peu d'âme, de la simplicité quoi.
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Re: Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede ThL le Sam 31 Mar 2012 19:03

du naturel? ;)
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Re: Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede Naturel le Sam 31 Mar 2012 19:04

ThL a écrit:du naturel? ;)

Tout simplement. :lol: ;)
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Re: Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede Naturel le Sam 31 Mar 2012 19:06

Ceci étant, je suis peut-être totalement dans l'erreur, mais je n'en peu plus des enregistrements qui ne dégages rien. Et ce n'est pas le fait de l'œuvre, c'est vraiment le côté plat et artificiel de l'enregistrement. Les ambiances et l'image reconstituée artificiellement, etc. :(
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Re: Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede PascalB le Sam 31 Mar 2012 21:12

Petite anecdote :
A l'époque où ma chaîne hifi se composait modestement d'un ampli NAD, d'un lecteur CD Marantz et d'enceintes Triangle, j'avais été invité à partager mes goûts musicaux avec un collègue hifiste haut de gamme et mélomane reconnu. Il m'avait demandé d'apporter quelques CD. Un de mes CD fétiches est depuis des années le Requiem de Mozart par Gardiner chez Philips. Sa chaîne se composait d'un lecteur CD Wadia avec convertisseur et alimentation séparées de je ne sais plus quelle marque, d'un ensemble préampli/ampli Jadis et de panneaux 100% électrostatiques Martin Logan.

L'écoute de mon CD fétiche qui passait si bien chez moi s'est transformé en cauchemar, le son était plat, il n'y avit plus rien qui ressortait du CD, juste les défaut. J'ai dû mettre quelques années à le réécouter ensuite... Certains ensembles sont à mon avis trop analytiques, trop "froids" pour certains enregistrements, c'est peut-être la raison pour laquelle je me suis tourné du côté des électroniques anglaises, peut-être moins "hifi" mais plus chaudes ;)
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Re: Les enregistrements, ennemis public n°1 en haute-fidélité.

Nouveau messagede Naturel le Mer 4 Avr 2012 13:08

PascalB a écrit:Certains ensembles sont à mon avis trop analytiques, trop "froids" pour certains enregistrements, c'est peut-être la raison pour laquelle je me suis tourné du côté des électroniques anglaises, peut-être moins "hifi" mais plus chaudes ;)

Bonjour "PascalB",
J'ai vécu l'expérience que vous relatez plusieurs fois. Pourtant, j ene me sens pas face à ce type de problème avec le système qui tourne chez moi actuellement. J'ai toujours apprécié un son qui a du corps, et j'écoute sur des enceintes "UK" depuis de nombreuses années.

Non, ce qui m'insupporte de plus en plus, n'est ni de l'ordre du souffle, ni de l'ordre de l'hyper analyse, mais bien en ce qui concerne des productions qui dénature tellement l'identité des instruments, ou il est criant que tout est construit de toute pièce à grand coup de modélisation, où je ne retrouve plus du tout l'essence des instruments. Tellement tout est arrangé, tripatouillé et sonne le glas de la fraicheur, du réalisme, de l'unité d'un groupe qui joue ensemble avec toutes les interactions et la complicité que cela implique.
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