grisou a écrit:... un contexte particulièrement "plaisant"... la jeunesse ...
Ce n'est pas un souvenir, ça, je suis de plus en plus jeune.
grisou a écrit:... un contexte particulièrement "plaisant"... la jeunesse ...
grisou a écrit:Pour mettre tout le monde d'accord j'ai le sentiment qu'il existe deux sortes d'émotions que l'on a tendance à amalgamer dans la mesure oû elles passent par le même chenal ... par le biais d'une écoute musicale
Pour la première: lorsque j'entend les premières notes de certaines plages musicales évocatrices ... j'ai un micro flash ... un peu comme avec un sentiment de "déjà vu" . Pendant une fraction (trop courte) de seconde je me retrouve à une époque ... dans un souvenir ... un contexte particulièrement "plaisant"... la jeunesse ... des vacances ... un premier amour ... etc. Ca procure une fugace émotion qu'on aimerait prolonger.... mais une fois qu'elle a parcouru l'échine ... il ne reste plus que du souvenir ... on n'est plus dans l'émotionnel ressenti physiquement.
Pour la seconde lorsque l'écoute est suffisamment "réaliste" ou/et donne un sentiment de présence du/des instruments ou de la voix on peut avoir "les poils" (qui se dressent ).
Je ne suis pas certain par contre que les deux se cumulent .... à la fois l'évocation ... et la qualité de reproduction du message musical
VEYS a écrit:La première émotion vient surtout de l'écoute "directe" de la musique !
Les sonorités des instruments (de préférence acoustiques) dévoilées par l'artiste en contact avec son auditorat m'apportent bien plus que toute écoute d'un enregistrement.
Et surtout me donne directement l'impression qu'aucun système (je parle de la chaine complète du micro à l'oreille) ne parviendra à restituer toute cette vie.
VEYS a écrit:Si je prends l'exemple du son d'une grosse caisse tapée par une mailloche, il faudrait idéalement une membrane aussi grande que celle de la caisse et une force motrice aussi puissante et impulsive que le coup de mailloche !
Peu (pas) d'enceintes peuvent y arriver.
Et c'est la même chose pour les clochettes !
Naturel a écrit:VEYS a écrit:Si je prends l'exemple du son d'une grosse caisse tapée par une mailloche, il faudrait idéalement une membrane aussi grande que celle de la caisse et une force motrice aussi puissante et impulsive que le coup de mailloche !
Peu (pas) d'enceintes peuvent y arriver.
Et c'est la même chose pour les clochettes !
Ce propos m'évoque de vieux souvenirs dans des discussion audiophiles.
Je me demande dans quelle mesure l'évolution dans la fabrication des enceintes n'a pas rendu ce concept obsolète.
VEYS a écrit:....Je veux surtout dire que la reproduction, même considérée comme idéale par certains, n'est toujours qu'une "tricherie" acoustique par rapport au message original !
Le coté émotif peut cependant transparaitre ! et HEUREUSEMENT
grisou a écrit:Pour mettre tout le monde d'accord j'ai le sentiment qu'il existe deux sortes d'émotions que l'on a tendance à amalgamer dans la mesure oû elles passent par le même chenal ... par le biais d'une écoute musicale
Pour la première: lorsque j'entend les premières notes de certaines plages musicales évocatrices ... j'ai un micro flash ... un peu comme avec un sentiment de "déjà vu" . Pendant une fraction (trop courte) de seconde je me retrouve à une époque ... dans un souvenir ... un contexte particulièrement "plaisant"... la jeunesse ... des vacances ... un premier amour ... etc. Ca procure une fugace émotion qu'on aimerait prolonger.... mais une fois qu'elle a parcouru l'échine ... il ne reste plus que du souvenir ... on n'est plus dans l'émotionnel ressenti physiquement.
Pour la seconde lorsque l'écoute est suffisamment "réaliste" ou/et donne un sentiment de présence du/des instruments ou de la voix on peut avoir "les poils" (qui se dressent ).
Je ne suis pas certain par contre que les deux se cumulent .... à la fois l'évocation ... et la qualité de reproduction du message musical
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