Les 4260 sont imposantes. Et malheur à qui doit stocker les boîtes, véritable coffre-fort en bois.
A l'écoute, dans la configuration telle que décrite ci-avant, je trouve la restitution aérée et détaillée avec un haut médium et aigu un peu projeté, ce qui est peut-être induit par le réglage du filtre. L'enceinte m'a semblé fort directionnelle. Mon écoute n'a pas été très longue (+/- 1,5h) mais je suis surtout emballé à l'écoute de formations orchestrales de belle taille et sur le jazz. Ce qui n'empêche pas que l'écoute d'un couple piano-voix véhiculait une belle émotion. La rencontre avec les 4260 m'a un peu (j'espère que vous ne me maudirez pas...) fait penser à la rencontre lointaine avec les Everest. Dans cette configuration de réglage, je n'ai pas retrouvé de sous-grave malgré le 38cm. C'est ce point qui me fait penser aux Everest, beaucoup d'ampleur, de détails, mais pas vraiment de sous grave. Un petit bémol pourtant concernant la finition qui est parfois moins "parfaite" que ce que certaines productions de masses peuvent proposer. Petits défaut dans le laquage, ou comme sur la photo ci-dessous, le joint du HP pas tout à fait ajusté. Cela fait aussi le charme de la 4260 qui a ce côté pièce unique fabriquée à l'unité. Ce n'est que le souvenir d'une écoute rapide et un peu démesurée puisque l'ensemble utilisait le pré-ampli Audio Research Anniversary Edition Reference qui est toujours en rodage dans cette salle. Mais je persiste à dire que le propriétaire d'enceintes comme les 4260 ne s'intéresse pas que à la musique, mais acquiert aussi des Elipson comme on s'offrirait une œuvre d'art tant le design est personnel et propre à la marque.
Dans toute chose il y a une faille.
C'est ainsi qu'entre la lumière.
Leonard Cohen