Ce samedi soir, je suis allé écouter William Sheller au théatre 140.
Spectacle très simple et très rodé.
Sheller au grand piano et un quatuor à cordes.
Un panel de ses meilleurs morceaux.
Tout cela joué avec qualité.
Un récital des plus correct avec très peu d'émotion.
Et puis, en me concentrant plus sur le mixage qui sortait d'une sono tout à fait correcte, je me suis rendu compte que je me trouvais dans les travers de beaucoup d'enregistrements.
Cette impression que l'on a en écoutant ces morceaux de fifilles au piano très en vogue !
Le dilemme vient de la nécessité d'amplifier des instruments acoustiques.
Dans ce cas, le grand piano est fermé. Des micros sont placés à l'intérieur ou en dessous.
Idem pour les violons et violoncelle, des micros de proximité attachés sur l'instrument.
Ce qui veut dire que la balance n'est pas acoustique et pas du tout naturelle.
On a un ensemble de "close up" mélangés plutôt qu'un ensemble vivant !
Personne n'entend jamais un instrument sonner comme cela et pourtant c'est souvent la référence qu'on nous donne à écouter.
Ou pire, sur laquelle on se base pour écouter !
Décidement, la " restitution fidèle " est vraiment très difficile à approcher !