J’avais écrit dans un autre post que je ferai un petit compte rendu du concert de Nouvel An de l’Orchestre National au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Dimanche 13 janvier 15h, salle plus que pleine. Beaucoup de personnes d’un certain âge.
Je ne me sens pas trop vieux du coup. Des enfants aussi.
Les places que j’ai reçues (concours) sont loin d’être idéale.
3ème rang à cour. Donc avec l’arrondi de scène, je vois le dos des violoncelles, le profil du chef et le bras gauche du 1er Violon. Et je suis plus bas que les sièges des musiciens. Rien à voir avec le fauteuil idéal !!!
Me voilà coincé entre l’envie de changer de place mais la salle est pleine, et le fait de me dire que je vais prendre mon mal en patience et que je verrai (entendrai) bien quelque chose.
Le programme typique de ce concert, ce sera du symphonique bon enfant : valses, polka …
Et puis, la machine se met en route, la musique se crée sur la scène, se mélange habillement et envahit la salle.
Mais m… je suis très mal placé et j’entends tout !!!
Quoi, mes deux oreilles ne sont pas à l’un des sommets du triangle acoustique, et pourtant je n’ai nullement l’impression d’avoir un déséquilibre de l’image. Je suis le nez dans les violoncelles et les contrebasses et j’entends parfaitement les cuivres sans que les cordes ne soient envahissantes.
Bon d’accord, pour la précision ce n’est pas tiptop. Mais la masse instrumentale est réelle (réaliste)et équilibrée. D’où je suis, hors de question de procéder à une écoute intelligente. Situer précisément un instrument comme j’avais pu le faire lors d’autres concerts, n’est pas possible.
Mais l’enclume (si-si) passe bien même si je ne la vois pas et les coups de pistolets sont bien définis !
Que dire par rapport à une écoute hifi d’un concert :
1)Les volumes relatifs ne sont pas si élevés que çà.
2)La dynamique peut être très forte (surtout quand les percussionnistes s’y mettent)
3)La gamme (plage) de fréquences tendrait plus vers le haut, les contrebasses et les percussions graves (timbales) ne sont pas omniprésentes.
4)Les fréquences (et leurs harmoniques) supérieures sont très précises (cinglantes) et sur les percussions aigues je ne crois pas que l’on peut arriver à les reproduire (prise de son, dynamique, tweeters).
Le travail des preneurs de son a beau être souvent de très haute qualité, il faut bien se rendre compte que le couple orchestre + salle crée une image et un son d’une autre dimension.
Et puis, l’émotion du direct !!!