Et donc, il existerait également une différence au niveau du support proprement dit et de la lecture des données, fussent-elles scrupuleusement identiques.
Je ne suis pas technicien, mais je comprends un peu les explications techniques reprises par Naturel sur Wiki : il en découlerait que la lecture en SACD, même d'un encodage 16 bits/44,1 kHz, serait plus précise.
Cela dit, il me semble que l'essentiel est bien dans le format d'encodage (et pas dans le mastering, comme le rappelle Zantafio). Fréquence d'échantillonnage notamment, mais d'après ce que j'ai pu lire, l'encodage en bits simples détermine des montées ou des descentes de fréquence en continu et non par palier, un peu comme sur la lecture d'un vinyle --> cette impression plus analogique.
Cela dit encore, en consultant les infos techniques sur les crédits que l'on retrouve sur certains SACD, exemple le Sacre du Printemps enregistré en 2006 par RCO Live, on apprend que l'enregistrement a été réalisé en 88,2 kHz "with Benchmark AD converters". Chez BIS, ils donnent aussi les infos concernant les enregistrements, par exemple dans le cas de Sibelius Lemminkaenen suite, 24 bits, 44,1 kHz.
En ce qui concerne la mastérisation proprement dite, je pense que les deux versions utilisées dans mon petit test sont issues de la même remastérisation : living stereo ne se serait pas amusé, je pense, à faire un super master pour une première édition et en refaire une autre, moins bien, quelques années plus tard pour les versions reprises dans le coffret. Peut-être le pressage est-il moins soigné et puis, comme rappelé par Naturel, le support est de moins bonne qualité et la lecture sans doute moins précise sur la version "économique".
De toute façon, encore une fois, l'écart est tellement important qu'on ne peut l'imputer au support ou au lecteur seulement. Et c'est logique quand on connaît les spécifications de ces deux modes d'encodage.