VEYS a écrit:Les évolutions de consommation évoluent très vite.
Au niveau des médias, on se rends compte que la demande est tiraillée entre l'immédiateté et l'écoute (vision) à la demande. La notion de "Direct" disparait.
Ceci amène une réflexion anticipative que chaque acteur, de la fabrication à la diffusion, de ces secteurs doivent mener.
Les futurs objets doivent "suivre" l'auditeur dans son envie de consommer. Ce qui veut aussi dire que l'installation fixe sera de moins en moins une nécessité.
L'installation connectée, légère avec un certain niveau de performance deviendra de plus en plus un mode idéal.
Certains fabricants ont pris cette décision de proposer des outils qui vont dans ce sens.
En jouant plutôt sur le nombre (et donc des prix moindres) que d'espérer continuer dans un marché qui restera "de niche".
Le phénomène est identique en photo. Il n'y a jamais eu autant de clichés pris alors que les "gros" appareils tentent à se raréfier.
Pour reprendre l'exemple de la photo, le phénomène est nettement au détriment de la qualité. Tout le monde se satisfait de vues rapidement prises avec le smartphone, plus rien n'est fixé, plus rien n'est imprimé. J'ai toujours une certaine craindre de voir disparaitre, en une fois, toute trace de nos vécus et de notre histoire contemporaine.
Quand à la disparition des installations fixes, je suis moins convaincu. Elles sont et resteront, sans doute, un marché de niche, mais la priorité à la qualité reste une préoccupation de pas mal de monde, en tout cas de suffisamment de monde pour constituer un marché. Le nouveau souffle du vinyle va aussi dans ce sens.
De plus, les gens sont capables de mettre des budgets affolants dans des singeries dont l'obsolescence est presque immédiate, iPhone, tablettes et autres smartphones et ordi. Je pense que ce phénomène va aussi trouver ses limites dans l'acceptation que le public va avoir de continuellement dépenser son argent dans des choses qui ont une vie ultra courte. cette prise de conscience a ramener l'intérêt des gens vers des objets plus durables et de meilleur qualité.
Je pense qu'il est possible d'observer pas mal de marques qui conservent un marché de machines d'exceptions, même peu ou pas rentables, mais qui constituent les lettres de noblesse de la marque. Cela se vois pas mal en automobile. Rolls Royce, Bugatti, Bentley, Ferrari, Maseratti, etc. La marque Porsche qui fut sauvée par la sortie d'un modèle bon marché. Si ce n'est que maintenant, la tendance s'inverse et même les divisions qui s'occupent de produits de haute qualité deviennent rentables.
Dans toute chose il y a une faille.
C'est ainsi qu'entre la lumière.
Leonard Cohen