Bonjour à tous,
J'admets que le fait que le "luxe" et l'argent que coute le matériel de haute-fidélité est un sujet récurant, sur le forum et dans le milieu audiophile en général, a un peu inspiré ma réflexion, d'où l'ouverture de cette discussion.
Le numérique est-il un luxe en soit ?
Partant du constat que depuis que la musique est liée à l'informatique, domaine hautement guidé par l'obsolescence, nous dépensons des sommes folles uniquement pour rester d'actualité. Mon questionnement est simple, sommes-nous tous devenus des addicts du luxe par la force des choses.
Là où l'acheteur, il y a prêt de 40 ans, a fait l'acquisition d'une Thorens, une Linn, d'une Micro Seiki ou autre Goldmund (pour ne citer qu'elles) a simplement remplacer quelques cellules ou courroies pour entretenir une machine qui tourne toujours parfaitement et avec le même niveau de performance, aujourd'hui, le passage au numérique, et donc à l'informatique, outre une consommation électrique au moins décuplée, nous a fait renouveler nos machines parfois par dizaines.
Je n'ose compter le nombre de lecteurs CD, ordinateurs et autres DVD ou BlueRay dont j'ai fait l'achat en 30 ans tout en constatant que mes platines Fischer ou Thorens TD160 des années 70 tournent toujours parfaitement et avec un niveau de qualité de restitution qui fait toujours débat à ce jour en vue de savoir si il est meilleur ou moins bon.
Je me fais, comme toujours l'avocat du diable, qui dans ce cadre prend la forme du dieu consommation ou se vautre dans la fange du luxe le plus outrancier.