Tant attendues, après les nouvelles 805D et 804D, les voici enfin c'est les B&W 800 D, modèle amiral de la série 800 version 2010.
Toute une soirée en compagnie de ces imposantes enceintes laisse tant d'impressions, d'émotions de ressentis que j'avoue ne pas savoir par quoi commencer. J'ai l'immense plaisir de découvrir ces grandes dames dans le salon "jardin" du magasin New Music. Ce soir, les enceintes offrent leurs premières notes. Cette écoute s'est déroulée avec du matériel juste déballées, sans aucun rodage.
Tout d'abord, durant une heure, sont branchées les modèles 800 de la génération précédente. Cela dans une configuration connue, elles sont drivées par les blocs Passlabs X600. La musique empli la pièces et nous comble. Le signal haute résolution envoyé par le serveur Sooloos nous fait voyager d'un style musical à l'autre. Les machines chauffent et les échanges vont bon train. A l'extérieur de la pièce trônent les deux immenses boîtes, qui correspondent tout à fait au packaging habituel de la marque, contenant les nouveaux modèles.
Sur un diable, la première enceinte est rentrée et directement, le déballage commence. Le poids et le volume de ces "pièces" ne tolère aucunes fausses manœuvres. Couche après couche, la première 800D quitte sa bogue de mousse et de carton. Comme pour les 804D et 805D essayées il y a quelques jours, cette 800D est de teinte laquée noire. Les finitions sont également à la hauteur de ce que l'on attendait. Le laquage est parfait l'effet miroir superbe. Pour ne pas endommager la surface, toutes les manipulations sont faite avec des gants de coton. Le tweeter diamant est maintenant connu, le médium comme celui de la 804 est différent de la version précédente. Les deux "woofer" sont d'une architecture tout à fait différente de la version montée sur la version précédente de 800. Les borniers proposent le même design que sur les 804D et 805D. Les enceintes sont livrées avec un coffret comprenant les spikes et accessoires.
Pour l'occasion, Mr Dave Nauber est venu accompagné de deux tout nouveaux blocs d'amplification Classé CT 600 (version pro "rackable" - la version grand public au design habituel sortira d'ici +/- un mois), le Sooloos est toujours la source et le pré-ampli est un Soulution 720. Certe, les enceintes sont neuves et la chauffe des électroniques n'est pas complète, mais le Soulution ne s'accorde pas, un manque de matière se fait clairement sentir. La solution viendra du pré-ampli Nagra PL-L. Instantanément, l'écoute est transfigurée. Fouillée, pleine de nuances. Le poids des micros détails est surprenant. L'équilibre n'est jamais prit en défaut et les messages les plus complexes passe sans agressivité aucune. Les voix sont soyeuses et là ou l'habitude me fait attendre une "sifflante" tout passe en douceur et nuances. Comme pour les nouvelles 805, bien qu'à un échelle encore plus élevée, l'aération et l'ouverture sont vraiment superbes. Nous sommes aussi face à une enceinte nettement plus rapide. La scène sonore et les musiciens se placent avec facilité et évidence. A l'écoute de plages musicales que nous venions juste d'écouter sur la version précédente, Jeff nous fait constater qu'à pression acoustique égale, le potentiomètre de volume du Nagra est réglé une heure à une heure trente plus bas (!!). Les enceintes disparaissent pour laisser place à un spectacle grandiose.
Voilà pour mon premier ressentit.
Après avoir écouter trois nouveaux modèles de la série 800 de B&W, j'ai le net sentiment que la marque fait plus qu'évoluer dans le potentiel de ses produits, mais opère un vrai changement et travaille à une nouvelle identité sonore en créant une gamme d'enceintes plus rapides, plus aérée et encore plus transparentes.
Quelques photos.
La génération précédente
Ambiance de déballage
Les spikes et accessoires d'origine
Revue de détails
Le laquage parfait. Effet miroir garanti.
Deux générations
Vues d'ensemble
Les électroniques du jour.
Première mondiale pour les blocs Classé CT 600.
Merveilleux Nagra