VEYS a écrit:Montée de 2 étages chez « Vivid » avec des démonstrateurs qui vividaient du pinard en mettant le son à fond. Bel effet des rideaux bougeant en rythme sur les percussions de « Kodo ». :lol: Sinon, elles fonctionnent bien, ont l’air assez équilibrées, mais à écouter dans d’autres conditions.
Devialet et les enceintes 2 voies dont j’ai oublié le nom !
Quad et Mac … non « Heavy Fuel » de Dire Straits n’est pas un morceau de démonstration pour des panneaux drivé par des gros mous ! Autant j’aime la démarche des électrostatiques pour l’impression d’image ouverte, autant les panneaux ne passeront jamais du rock ! Les ESL63 d’il y a 30 ans étaient plus abouties. 8-)
-les excellentes
Vivid B1 sont des enceintes qui font vraiment de la musique. Ici, on sentait que les Gya G4 auraient en effet profité d'un niveau sonore moins élévé (c'était parfois assourdissant), et d'un musique plus subtile. Mais j'admets que la démonstration des percussions est spectaculaire. À approfondir, dans d'autres condittions en effet.
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Devialet: je copie/colle mon post antérieur: C'était une association entre un amplificateur Devialet (€13000) et des enceintes Arabesque (€14000/paire).
- Les
Quad semblent avoir mûri
depuis leur modèle 989 d'il y a une 12 aine d'années, trop maigres comme presque toutes les électro-statiques. Celles-ci (modèle 2915?) étaient plus convaincantes (mais, non, ce ne sont pas elles, mon Très Gros Coup de coeur ;-)
Comme mon exaspération commençait à monter face au niveau de bruit généralisé qui grevait cette écoute (un vrai marché; des visiteurs discutaient bruyamment sur le côté; dehors, une démo type "boum-boum" vrombissait jusqu'à venir empêcher les Quad de chanter; la grande porte était ouverte et les gens allaient et venaient en tous sens, en parlant - insupportable).
J'ai alors tenté une expérience "burnée". J'ai demandé au démonstrateur de passer une des
mes disques, ET de fermer la porte. Il a hésité. Je lui ai promis qu'il ne le regretterait pas. Les sièges étaient à 50% inoccupés, ça allait, venait et discutait dans tous les sens. On ne risquait donc rien puisque,
de toute façon, cette démo (comme tant d'autres pour les même raisons) ne ressemblait à rien.
Dès les 1ers arpèges joués au piano par Ivo Pogorelich dans la fantaisie KV397 de Mozart (de la musique, pas de l'audiophilie, mais enregistrement superbe), peu à peu les gens se sont assis. On a fermé la porte. On entendait enfin le piano et son envoûtante subtilité. Et, progressivement, silence complet! Le calme des auditeurs s'imposait naturellement aux discuteurs restés debout sur le côté. Ils se sont vite rangés derrière, car ils entendaient bien que "qqch se passait", et toujours debout car il ne restait plus une seule place assise.
Expérience révélatrice: une écoute quasi-religieuse, comme au "bon vieux temps" des démos Quad dans les années 90, avait pris forme tout à fait naturellement, en 2 min. à peine, en lieu et place du brouhaha agité d'une écoute par conséquent insignifiante.
Je peux vous dire que l'importateur m'a remercié et a immédiatement pris note du disque. Il doit certainement se souvenir de cette expérience (c'était le jeune homme de l'équipe).
Je tenais à livrer le récit de cette expérience, car elle permettra peut-être de nourrir la réflexion,
et des importateurs,
et des organisateurs sur l'opportunité de "consignes" ou de lignes directrices pour un rien "policer" des écoutes qui, sinon, deviennent des kermesses anarchiques et bruyantes. Évidemment, "consignes" et "policer" sont des mots et des choses que je n'aime pas beaucoup, et qui entravent la liberté des marques d'organiser les démonstrations comme elles l'entendent. Il y a donc un subtil équilibre à trouver.
Mais je crois que ce point est tout de même à réfléchir...