La musique sans le digital. Possible ou non ?

[PS4]

Bonjour,

Ok pour les amateurs de variété cela peut poser problèmes mais ces amateurs de telle musique ne peuvent nullement être considéres comme des audiophiles ou des mélomanes.

Je ne pense pas que cela soit intentionnel (c'est peut-être encore pire...) mais ce type de réflexion véhicule une forme de condescendance voire de mépris assez désagréable. Il faudrait d'abord s'entendre sur ce que l'on appelle "variété" : est-ce que cela renvoie aux "ritournelles" à 3 francs six sous matraquées par certaines radios et chaines TV (dont l'intérêt musical n'a d'égal que la nullité absolue de l'enregistrement : compresseurs au max, utilisation généralisée d'Autotune, etc...), ou s'agit-il plus largement de tout ce qui n'est pas classique et jazz ?...

Concernant la résurgence du vinyl, il me semble qu'on peut y voir différentes explications (non mutuellement exclusives) :
- un effet de mode : volonté de se singulariser dans certains milieux musicaux (techno, alternatif,...) ; syndrôme madeleine de Proust ("Ah, mes vieux 33T de Neil Young qd j'avais 15 ans !") ;
- un effet "collector" : tout n'a pas été ré-édité en CD et ne le sera sans doute pas compte tenu de la faiblesse du marché potentiel ;
-un effet de ciblage "audiophile" : lu dans des conditions optimales (état du support,qualité du système de reproduction) le vinyl reste bien supérieur au CD.

On est face à des marchés de niche et le positionnement marketing des maisons de disques en tient compte : certaines font un effort important de réédition à partir des masters originaux avec du matériel et des techniciens de haut niveau (et le prix s'en ressent forcément compte tenu des volumes écoulés...) ; d'autres se contentent de faire des repiquages médiocrissimes, parfois à partir de CDs !!!
Il convient donc d'être très vigilant. Ceci dit, on le même problème avec la mode des fichiers audio HD (24/192 ou 24/96)... Voir le problème récent avec Chesky Records et d'autres...

[Moogaddict]

Bonjour,

Ok pour les amateurs de variété cela peut poser problèmes mais ces amateurs de telle musique ne peuvent nullement être considéres comme des audiophiles ou des mélomanes.

Je ne pense pas que cela soit intentionnel (c'est peut-être encore pire...) mais ce type de réflexion véhicule une forme de condescendance voire de mépris assez désagréable. Il faudrait d'abord s'entendre sur ce que l'on appelle "variété" : est-ce que cela renvoie aux "ritournelles" à 3 francs six sous matraquées par certaines radios et chaines TV (dont l'intérêt musical n'a d'égal que la nullité absolue de l'enregistrement : compresseurs au max, utilisation généralisée d'Autotune, etc...), ou s'agit-il plus largement de tout ce qui n'est pas classique et jazz ?...

Concernant la résurgence du vinyl, il me semble qu'on peut y voir différentes explications (non mutuellement exclusives) :
- un effet de mode : volonté de se singulariser dans certains milieux musicaux (techno, alternatif,...) ; syndrôme madeleine de Proust ("Ah, mes vieux 33T de Neil Young qd j'avais 15 ans !") ;
- un effet "collector" : tout n'a pas été ré-édité en CD et ne le sera sans doute pas compte tenu de la faiblesse du marché potentiel ;
-un effet de ciblage "audiophile" : lu dans des conditions optimales (état du support,qualité du système de reproduction) le vinyl reste bien supérieur au CD.

On est face à des marchés de niche et le positionnement marketing des maisons de disques en tient compte : certaines font un effort important de réédition à partir des masters originaux avec du matériel et des techniciens de haut niveau (et le prix s'en ressent forcément compte tenu des volumes écoulés...) ; d'autres se contentent de faire des repiquages médiocrissimes, parfois à partir de CDs !!!
Il convient donc d'être très vigilant. Ceci dit, on le même problème avec la mode des fichiers audio HD (24/192 ou 24/96)... Voir le problème récent avec Chesky Records et d'autres...

Je suis tout-à-fait d'accord avec cette intervention.

Je trouve effectivement assez limité (sans connotation péjorative.....) de juger globalement un genre musical, en tout, il y a du bon, du moins bon et du franchement mauvais, en jazz, en blues, en rock, en classique aussi, etc.....

L'appartenance à un genre musical ne peut engendrer un classement qualitatif automatique....., c'est discriminant, et il y a d'excellentes choses en variété, même si n'est pas trop ma tasse de thé.

Cela me rappelle mes prises de bec avec ceux pour qui seule la musique classique est de la "musique", le reste du bruit.....

Pour le reste, voir mon intervention précédente, mais en bien plus structuré.....

Cela dit, j'admets humblement ne plus faire tourner de galettes vinyles..... ,mais commencer à y repenser tout doucement..... , sensible au consensus qui semble se dégager des interventions de ceux pour qui ce choix a déjà été opéré..... cela nous fait des écoutes en perspective, zut.

Néanmoins je m'étonne dès lors que dans les deux plus grandes enseignes de la capitales, peu ou pas d'écoutes ne soient réalisées sur base de vinyles mais de cd's dans le meilleur des cas et bien souvent de dématérialisé.

[PS4]

Bonjour,

Ok pour les amateurs de variété cela peut poser problèmes mais ces amateurs de telle musique ne peuvent nullement être considéres comme des audiophiles ou des mélomanes.

Je ne pense pas que cela soit intentionnel (c'est peut-être encore pire...) mais ce type de réflexion véhicule une forme de condescendance voire de mépris assez désagréable. Il faudrait d'abord s'entendre sur ce que l'on appelle "variété" : est-ce que cela renvoie aux "ritournelles" à 3 francs six sous matraquées par certaines radios et chaines TV (dont l'intérêt musical n'a d'égal que la nullité absolue de l'enregistrement : compresseurs au max, utilisation généralisée d'Autotune, etc...), ou s'agit-il plus largement de tout ce qui n'est pas classique et jazz ?...

Concernant la résurgence du vinyl, il me semble qu'on peut y voir différentes explications (non mutuellement exclusives) :
- un effet de mode : volonté de se singulariser dans certains milieux musicaux (techno, alternatif,...) ; syndrôme madeleine de Proust ("Ah, mes vieux 33T de Neil Young qd j'avais 15 ans !") ;
- un effet "collector" : tout n'a pas été ré-édité en CD et ne le sera sans doute pas compte tenu de la faiblesse du marché potentiel ;
-un effet de ciblage "audiophile" : lu dans des conditions optimales (état du support,qualité du système de reproduction) le vinyl reste bien supérieur au CD.

On est face à des marchés de niche et le positionnement marketing des maisons de disques en tient compte : certaines font un effort important de réédition à partir des masters originaux avec du matériel et des techniciens de haut niveau (et le prix s'en ressent forcément compte tenu des volumes écoulés...) ; d'autres se contentent de faire des repiquages médiocrissimes, parfois à partir de CDs !!!
Il convient donc d'être très vigilant. Ceci dit, on le même problème avec la mode des fichiers audio HD (24/192 ou 24/96)... Voir le problème récent avec Chesky Records et d'autres...

Je suis tout-à-fait d'accord avec cette intervention.

Je trouve effectivement assez limité (sans connotation péjorative.....) de juger globalement un genre musical, en tout, il y a du bon, du moins bon et du franchement mauvais, en jazz, en blues, en rock, en classique aussi, etc.....

L'appartenance à un genre musical ne peut engendrer un classement qualitatif automatique....., c'est discriminant, et il y a d'excellentes choses en variété, même si n'est pas trop ma tasse de thé.

Cela me rappelle mes prises de bec avec ceux pour qui seule la musique classique est de la "musique", le reste du bruit.....

Pour le reste, voir mon intervention précédente, mais en bien plus structuré.....

Cela dit, j'admets humblement ne plus faire tourner de galettes vinyles..... ,mais commencer à y repenser tout doucement..... , sensible au consensus qui semble se dégager des interventions de ceux pour qui ce choix a déjà été opéré..... cela nous fait des écoutes en perspective, zut.

Néanmoins je m'étonne dès lors que dans les deux plus grandes enseignes de la capitales, peu ou pas d'écoutes ne soient réalisées sur base de vinyles mais de cd's dans le meilleur des cas et bien souvent de dématérialisé.

Quelqu'un dont le pseudo est 'moogaddict' a forcément raison

P. (ex-pratiquant des machine du docteur Bob...)

[Moogaddict]

Dommage de ce soit "ex", c'est un tel plaisir, même quand on est pas un pro de tripoter ces machines-là.....

[Naturel]

A vous lire tous, il semble quand même que l'analogique offre plus que le potentiel d'être une source complémentaire.

[PS4]

Tout dépend de ce que l'on appelle "complémentaire". Je pense que c'est intimement lié à deux facteurs critiques :
- l'importance de la discothèque vinyl dont on dispose (avoir 50 vinyls ce n'est pas la même chose qu'en avoir 500 ou plus) ;
- la qualité du système de reproduction que l'on utilise ; entre une petite Project ou Rega d'entrée de gamme et une Raven ou une LP12 full options le résultat obtenu ne sera pas le même et la fréquence d'utilisation sera sans doute différente...
Les deux facteurs sont d'ailleurs souvent liés (importante collection de 33T ---> système analogique de haut niveau).

Personnellement j'ai à peu près autant de disques vinyls que de CDs ; le taux d'utilisation est donc équilibré. Même si, bien réglé, mon système analogique surpasse mon lecteur CD. Le système complémentaire chez moi c'est plutôt l'iPod ou l'auto-radio...

[Naturel]

C'est un fait aussi que la "discothèque" pose un problème. Surtout pour un auditeur qui depuis 25 ans compose sa base musicale uniquement sur CD. Mais le côté passion de l'objet fait que j'ai plus de plaisir à acheter un vinyle qu'un CD.

Personnellement, je dois être à l'équilibre. +/- 1000 CD et idem pour le vinyle, cela même si je j'admets acheter plus de vinyle que de CD ces dernières années, et souvent acheter les nouveautés en CD et vinyle...

A l'écoute, je compte certainement 80% de vinyles (voir plus).

[screwsy]

Veel zal afhangen van de omstandigheden waar je muziek beluistert. Ik heb gekozen voor mijn living waar ik zo weinig mogelijk rommel in wil zien. Dus geen honderden verpakkingen van cd's, lp's, dvd's en blu ray's. Ik rip alles wat ik koop onmiddellijk en plaats het op mijn NAS. Deze staat in een andere ruimte dus zelfs de harde schijven hoor ik niet draaien. Voor mij is het bijzonder aangenaam om supersnel een artiest, groep of nummer terug te vinden dank zij wat de informatica mij biedt aan mogelijkheden. Hetgeen bovendien onmogelijk is met een collectie aan schijven is het creëren van playlists of het afspelen van een muziekgenre. Afhankelijk van het moment waarop ik muziek ga beluisteren kies ik voor een artiest, genre, album of playlist die ik zelf heb gemaakt. En mijn living blijft stofvrij en opgeruimd.

Ik kan binnen enkele seconden omschakelen tussen tv kijken, radio beluisteren, dvd of blu ray bekijken of muziek beluisteren. Mocht ik dan toch zin hebben om een lp te beluisteren haal ik die uit mijn "voorraadkamer".

Voor mij hebben lp's geen toekomst omdat ze langzaam verslijten (moeilijk om te beslissen wanneer je een lp gaat vervangen, maar telkens je hem speelt is hij minder goed dan de keer tevoren), een korte speelduur hebben (20 min. en je dient deze om te draaien), bij het afspelen gevoelig zijn aan stof (typische klikjes die optreden bij het beluisteren) en trillingen. En spijtig genoeg heb ik nooit dat verschil waargenomen waarmee sommigen dwepen tussen een analoge bron en een goede digitale installatie.

[Naturel]

Veel zal afhangen van de omstandigheden waar je muziek beluistert. Ik heb gekozen voor mijn living waar ik zo weinig mogelijk rommel in wil zien. Dus geen honderden verpakkingen van cd's, lp's, dvd's en blu ray's. Ik rip alles wat ik koop onmiddellijk en plaats het op mijn NAS. Deze staat in een andere ruimte dus zelfs de harde schijven hoor ik niet draaien. Voor mij is het bijzonder aangenaam om supersnel een artiest, groep of nummer terug te vinden dank zij wat de informatica mij biedt aan mogelijkheden. Hetgeen bovendien onmogelijk is met een collectie aan schijven is het creëren van playlists of het afspelen van een muziekgenre. Afhankelijk van het moment waarop ik muziek ga beluisteren kies ik voor een artiest, genre, album of playlist die ik zelf heb gemaakt. En mijn living blijft stofvrij en opgeruimd.

Ik kan binnen enkele seconden omschakelen tussen tv kijken, radio beluisteren, dvd of blu ray bekijken of muziek beluisteren. Mocht ik dan toch zin hebben om een lp te beluisteren haal ik die uit mijn "voorraadkamer".

Voor mij hebben lp's geen toekomst omdat ze langzaam verslijten (moeilijk om te beslissen wanneer je een lp gaat vervangen, maar telkens je hem speelt is hij minder goed dan de keer tevoren), een korte speelduur hebben (20 min. en je dient deze om te draaien), bij het afspelen gevoelig zijn aan stof (typische klikjes die optreden bij het beluisteren) en trillingen. En spijtig genoeg heb ik nooit dat verschil waargenomen waarmee sommigen dwepen tussen een analoge bron en een goede digitale installatie.

Bonjour "screwsy",
je me permet de joindre une traduction résumée de votre propos pour les nombreux membres Français présent sur le forum et qui n'ont généralement aucune pratique du néerlandais.

""screwsy" préfère nettement l'utilisation des formats digitaux, cela pour des raisons de facilités de stockage et de netteté de la pièce d'écoute. Ce qui est plus compliqué avec les nombreuses boîtes de CD et pochettes de disques. Je dématérialise tous les CD's, les stocke sur des "NAS" qui sont placé hors de la pièce d'écoute pour ne pas être gêné par le bruit des disques dur. Aussi la facilité de pouvoir circuler rapidement d'une plage à l'autre et d'un artiste à l'autre, ou de pouvoir passer de la musique aux films, etc. L'inconvénient du vinyle est aussi sa lente perte de qualité et le fait que chaque face ne dépasse pas 20 minutes d'écoute, aussi les bruits lors de l'écoute. "screwsy" trouve aussi qu'un bon système numérique ne fonctionne pas moins bien que l'analogique. '

J'espère ne rien avoir oublié ...

[Naturel]

Bonsoir "screwsy",
je me demandais à quel niveau d'électroniques vous aviez comparé digitale et analogique